Mettre fin de la guerre illégale en Ukraine ce la meilleure chose à faire pour l'économie mondiale, d'après Yellen

Premier pays contributeur pour l'Ukraine devant l'Allemagne, et les Etats-Unis veulent redoubler les efforts pour aider le pays envahi par la Russie. La secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, veut aussi continuer de réformer les banques de développement, de commencer par la Banque mondiale, afin de doper leur efficacité.

Des milliards d'aides versées à l'Ukraine envahie par la Russie ne vont pas se tarir, bien au contraire. Selon les Etats-Unis, premier pays contributeur, il faut même redoubler d'efforts pour soutenir le pays. C'est un meilleure chose à faire pour aider l'économie mondiale, en plus d'accompagner les pays en développement, a estimé dimanche la secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen.

Une priorité clé, a redoubler notre soutien à l'Ukraine, a-t-elle insisté lors d'une conférence de presse. Mme Yellen participe à Gandhinagar, dans l'ouest de l'Inde, à une réunion des grands argentiers des pays du G7 dimanche avant d'assister à une réunion du G20 Finances dans cette même ville lundi et mardi.

Mettre fin à cette guerre est avant tout un impératif moral. Mais c'est aussi une meilleure chose que nous puissions faire pour l'économie mondiale, a-t-elle estimé.

L'invasion de l'Ukraine par la Russie, deux importants : greniers à blé de la planète qui a provoqué depuis l'an dernier une onde de choc sur l'économie mondiale en faisant gonfler les prix alimentaires et énergétiques.


En marge du sommet de l'Otan à Vilnius, des dirigeants du G7 ont promis de soutenir l'Ukraine aussi longtemps qu'il le faudra face à l'invasion russe.

Le soutien budgétaire est essentiel pour une résistance de l'Ukraine, a rappelé Mme Yellen, évoquant aussi l'accent mis par G7 sur la lutte contre le contournement par Moscou des sanctions internationales.

Mme Yellen a tenté de balayer les inquiétudes suivant lesquelles le soutien massif à l'Ukraine se ferait au détriment de l'aide aux pays du Sud : je récuse l'idée d'un troc entre ces deux enjeux, a-t-elle dit.

La secrétaire américaine au Trésor a voulu pour preuve les efforts en cours pour réformer les banques multilatérales de développement, de commencer par la première d'entre elles, la Banque mondiale, afin de doper leur efficacité dans les années à venir. (P c N)

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