Après soixante ans de la marche des droits civiques, des noires américaine face aux violences policières
Plusieurs personnes étaient réunies ce week-end devant le Lincoln Memorial de Washington pour commémorer la marche de Martin Luther King en 1963 avec son célèbre discours. Une commémoration, ou plutôt une continuation du combat précisent des organisateurs, qui craignent un recul de droit des Noirs, précisément en matière de violences policières.
60 ans après le rêve de Martin Luther King, Joshua se promène au milieu de la foule au pied du Lincoln Memorial de Wahsington, avec une affiche représentant des photos d’hommes noirs tués aux policiers. Nombreux de ces noms sont aujourd’hui célèbres aux États-Unis : George Floyd, Éric Gardner ou encore Michael Brown, mais d’autres le sont moins tel que celui de son oncle tué lui aussi par la police. Pour Joshua, 44 ans, cette brutalité policière prouve que le combat de Martin Luther King est loin d’être terminé :
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{ Le combat continue et même j’ai l’impression que le système n’a pas encore changé. Parce que, que tu sois lynché au bout d’une corde ou tué par une balle de la police, dans les deux cas, t’es mort. }
Des violences policières sont ici dans tous les esprits. Un jour ou l’autre, tout parent afro-américain doit avoir cette discussion avec ses enfants par la police. C'est qui s’appelle : The Talk, dans la communauté, comme l’explique Gary, venu de New York.
{ Oui au moment que j’étais petit j’ai eu la discussion. La première chose qu’on te dit c’est "bouge pas !". Parce que si tu bouges, t’es un homme mort. Les flics tirent d’abord, ensuite ils posent les questions après. On a grandi avec ça. C’est quelque chose qu’on doit apprendre à nos jeunes. Nous on peut se faire tuer sans raison juste parce qu’on est Noirs. }
En moyenne, la police américaine tue de millier de personnes presque chaque année, un risque mortel deux fois plus élevé pour les Noirs.