Matata Ponyo l’ex-Premier ministre de la RDC dévoile son projet de société à 5 ans de la présidentielle

En République démocratique du Congo (RDC), l’ex Premier ministre Augustin Matata Ponyo, candidat déclaré à la présidentielle prévue le 20 décembre 2023 a présenté, ce 2 août, son projet de société s’il est élu à la tête de l'État.


Augustin Matata Ponyo Mapon, présenté depuis la ville de Kindu, dans l’Est de la RDC, son fief naturel. : Nous avons un programme ambitieux de réformer l’Etat et moderniser l’Etat afin de le  rendre compétitif, efficace et efficient, lance l'ancien chef du gouvernement (2012-2016) dans une salle de son complexe universitaire où journalistes et quelques cadres de son parti, Leadership et gouvernance enfin de développement (LGD), sont rassemblés.

Réformer l'Etat passe d’abord, a déclaré Matata Ponyo, par le rétablissement de la paix et la sécurité. Un axe qu’il considère comme une urgence absolue : Nous devons construire une armée efficace, une police efficace, des services de renseignements redoutables et avoir des relations de bon voisinage avec tous les pays limitrophes.

Augmenter le budget de l’armée et relancer l’industrialisation de la RDC

L’ex premier ministre envisage, s’il est élu, de faire passer la part du budget de l’armée de 6 à 15 % du budget national, de doubler les fonds destinés aux conditions sociales des militaires et de rendre plus attractive la carrière des hommes en uniformes.

D’autre volet central de son projet est la relance industrielle de la RDC, qui d'après lui, a connu un recul en matières de développement. Le pays est actuellement moins industrialisé qu’à son indépendance en 1960.

Troisième axe, de lancement d’un plan d’urgence dans les infrastructures, pour relier le pays de l’Est à l’Ouest, du Nord au Sud. Un autre axe mise sur les réformes de l'administration.

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un programme de 90 milliards de dollars américains (USD) pendant 5 ans

Un programme de 90 milliards de dollars américains (USD) de 5 ans, avec un budget annuel de près de 18 milliards USD et avec un Produit intérieur brut par habitant qui attendrait le niveau de 1 000 USD, ce qui permettait à la RDC de joindre la classe des économies à revenu intermédiaire.

Les fonds qu’il compte mobiliser par la pression fiscale, les réformes et la lutte contre la corruption par de mobilisation des recettes, tout en réduisant le train de vie des institutions politiques.