Pendant deux jours de réunion à Accra au Ghana, les chefs d'état-major des pays de la Cédéao ont franchi une étape supplémentaire, d'intervenir militairement au Niger, { en vue de rétablir l'ordre constitutionnel }, trois semaines après le coup d'État contre le président Mohamed Bazoum.
Bien que l'option diplomatique est toujours sur la table
{Nous ne déclarons pas la guerre au Niger }, a ajouté aux plusieurs reprises le commissaire des affaires politiques de la Cédéao. Mais il y a toujours la possibilité de dialogue, a expliqué monsieur Abdel-Fatau Musah, et tout ce que nous disons c’est que nous ne nous engagerons pas par des discussions interminables , a-t-il encore prévenu, en insistant sur le fait que cette opération vise à rétablir l'ordre constitutionnel. Il annonce par ailleurs une possible mission diplomatique de la Cédéao samedi 19 août au Niger. Bien que ses délégations n'ont jusqu'ici pas réussi à rencontrer le général Tchiani.
Monsieur Abdel-Fatau Musah nuance toutefois et résume la tonalité de ce sommet . Nous n'allons pas passer notre temps à discuter.
Des troupes militaires déjà en mouvement
Beaucoup des aspects du plan d’intervention resteront secret défense. La date du début des opérations sont bien fixée, d'après le commissaire paix et sécurité de la Cédéao, mais il ne l’a pas communiquée.
Silence radio ainsi chez quelques chefs d’état-major, interrogés sur les effectifs, et leur armement et le plan d’attaque.
Tous qu’on sait, les pays contributeurs Bénin, Côte d’Ivoire, Sénégal et Guinée-Bissau pourraient fournir à quatre environ 5000 hommes. L’effectif du contingent nigérian n’est pas connu, d'après les premières prévisions il devrait le plus important de la force.
Des sources indiquent que une partie des troupes, déjà en mouvement vers les positions identifiées et retenues, probablement les frontières du Bénin et surtout du Nigeria avec le Niger.
A chaque pays contributeur finance les 90 premiers jours de l’intervention, si elle se prolonge c’est la cedeao qui règlera la facture additionnelle.
Des chefs d’état-major qui ont été reçus au président ghanéen Nana Kuffo Addo, : il nous a encouragés, confie un participant.