Le gouvernement de la transition burkinabé a annoncé le mercredi soir par un communiqué qu’une tentative de coup d’État a été déjouée. Plusieurs personnes impliquées dans cette tentative ont été interpellées et d’autres sont activement recherchées, d'après le porte-parole du gouvernement.
#Burkina : Des officiers et autres acteurs ont été mis aux arrêts, tandis que d'autres sont en fuite, après une "tentative avérée de coup d'Etat", intervenue hier 26 septembre 2023...
— Cryspin Laoundiki (@CLaoundiki) September 27, 2023
L'exécutif invite les populations à ne pas incriminer certaines personnalités. (communiqué) pic.twitter.com/3nCe0k47lV
Ce communiqué intervient quelques heures après un message du capitaine Ibrahim Traoré : { Je rassure de ma détermination de conduire la Transition à bon port en dépit de l’adversité et des différentes manœuvres pour stopper notre marche inexorable vers une souveraineté assumée. MERCI à l’ensemble des Burkinabè qui assurent continuellement la veille citoyenne. }
Manifestation pour soutenir la junte
La chaîne de commandement militaire qui n'ont pas respectée ( voici le but )
La mobilisation intervient au lendemain de l'interdiction de diffusion du magazine Jeune Afrique par les autorités de transition. Le média a publié deux articles qui révélaient { des mouvements d'humeur aux différents camps militaires dans la soirée du 20 septembre } ainsi que des tensions au sein de l'armée. D'après Jeune Afrique, le capitaine Traoré craint une tentative de putsch à l'approche du premier anniversaire de sa prise de pouvoir, le 2 octobre prochain.
D'après plusieurs sources, le mouvement d'humeur des militaires fait suite à la mort du sous-lieutenant Zanga Moumouni Traoré, tombé au combat près de Bobo-Dioulasso. Avec des Volontaires pour la défense de la patrie, cet ancien membre des forces spéciales, respecté dans l'armée, était parti défendre son village attaqué par les jihadistes, contre l'avis de sa hiérarchie qui ne lui a pas fourni l'équipement nécessaire. Les familles des militaires tués au combat se plaignent comme mauvaise conservation des corps avant l'enterrement et de la sobriété des funérailles, désormais cantonnées au camp Sangoulé Lamizana de Ouagadougou.
Pendant quelque temps, la méfiance règne dans l'armée. Les annonces de tentative de putsch, avérées ou non, se multiplient. En un an, presque deux dossiers de complot ont été étudiés par la justice militaire. Nos sources dénoncent une capitanisation de l'armée, la chaîne de commandement n'est pas toujours respectée. Tel que : la décision d'envoyer un contingent au Niger en cas d'attaque alors que l'influence des jihadistes s'étend dans le pays, n'avait pas été validée par le comité de réflexion de l'état-major. Les voix critiques s'élèvent de plus en plus dans le pays face au manque de résultats dans la lutte antiterroriste et contre la gouvernance opérée par les putschistes.
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