48 heures après l’attaque contre le Palais de la Nation et la résidence de Vital Kamerhe, la ville de Kinshasa a repris ses activités habituelles. Le trafic est redevenu normal, les bureaux ont rouvert et les écoles fonctionnent normalement. Les enquêtes ont été lancées et les interrogatoires des personnes impliquées par l’attaque sont en cours.
L'attaque d'adversaires politiques ?
Pour sa part, Vital Kamerhe reste par son domicile, situé avenue Roi Baudoin, et ne compte pas déménager. Il demeure en alerte : { Nous savions qu’il y avait une menace, mais une attaque d’un escadron de la mort était inattendue }, a confié un de ses proches collaborateurs.
L'attaque est prise très au sérieux. Bien qu'ils n'accusent actuellement personne, ils n'écartent pas la possibilité d'un règlement de comptes ou d'une attaque orchestrée par des adversaires politiques. En attendant les résultats des enquêtes promises par les autorités, un autre proche de Vital Kamerhe soupçonne que { peut-être que l’alliance avec le président Tshisekedi pose problème à certaines personnes }.
Tel que, pour être assuré d'être le candidat unique au poste de président de l'Assemblée nationale, malgré la promesse ferme de Félix Tshisekedi, il a dû affronter deux de ses camarades de l'Union sacrée dans une primaire inédite.
Cependant, son positionnement politique ne change pas. Bien au contraire, il va se renforcer autour de Félix Tshisekedi. La confiance entre les deux camps demeure intacte, tel que témoigne la promptitude de la réaction des forces de sécurité et les réunions qui se sont succédé dimanche à la suite de l’attaque du domicile du président de l’UNC, d'après ses proches.