Corée du Nord : annonce envoi un nouveau satellite

Selon le gouvernement japonais : la Corée du Nord a informé son intention de lancer un satellite dans les prochains jours, une annonce qui coïncide avec le début d'importants exercices militaires américano-sud-coréens. Le Premier ministre japonais demande à Pyongyang d'annuler ce lancement.


Le bureau du Premier ministre japonais Fumio Kishida, qui vient de déclare ce mardi 22 août avoir été informé par Pyongyang de ce projet, a chargé le gouvernement de recueillir des informations et de travailler avec les États-Unis, la Corée du Sud et d'autres pays pour exhorter Pyongyang d'annuler le lancement. : J'ai demandé aux ministres japonais de fournir des informations au public, de coopérer avec les pays concernés et d'appeler la Corée du Nord à annuler ce lancement et à prendre des mesures possibles pour se préparer à toute éventualité imprévue, a déclaré le Premier ministre japonais monsieur Fumio Kishida à la presse.

Deux points pour débloquer votre vie financièrement - ouvrir ici ➽

Par un communiqué distinct, des garde-côtes japonais ont émis une alerte concernant : un lancement de fusée satellite entre le 24 et le 31 août à trois zones de danger, par la mer Jaune, la mer de Chine orientale et les eaux à l'est de l'île de Luçon aux Philippines.

A son côté, la Corée du Sud a dénoncé : l'acte illégal

Ce tir, s'il a lieu, surviendrait après un premier échec il y a trois mois. Le 31 mai 2023, une fusée présentée par Pyongyang tant que lanceur d'un satellite d'observation militaire s'était abîmée en mer Jaune après son décollage, des autorités nord-coréennes invoquant un problème technique. Pyongyang avait expliqué de vouloir faire face aux actions militaires dangereuses des États-Unis et de leurs vassaux.

L'armée sud-coréenne, au terme d'une opération complexe de 36 jours en mer, qui a fini par récupérer les parties de la fusée et du satellite. Après examen aux experts sud-coréens et américains, le ministère sud-coréen de la Défense avait estimé que le satellite n'avait aucune utilité militaire.

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a fait un développement de satellite d'espion militaire une priorité. Washington et Séoul soupçonnent pour leur part Pyongyang de développer un nouveau missile balistique intercontinental, dont les technologies sont similaires à un lanceur de satellites.

L'annonce du lancement coïncide avec Ulchi Freedom Shield, le nom donné aux manoeuvres américano-sud-coréennes de grande ampleur qui ont débuté lundi et doivent se dérouler jusqu'au 31 août. D'après les trois alliés, ces exercices visent à répondre aux menaces croissantes de la Corée du Nord, dotée d'armes nucléaires. L'agence de presse officielle de la Corée du Nord (KCNA) a condamné mardi, par un éditorial, ces exercices militaires au { caractère agressif }.