La Corée du Sud victime d'une cyberattaque pendant les manœuvres militaires est les États-Unis

Les États-Unis et la Corée du Sud débutent ce lundi 21 août 2023 les exercices militaires conjoints. Baptisés Ulchi Freedom Shield, ces manœuvres annuelles provoquent la colère de la Corée du Nord qui dénoncent selon lui la répétition de l’invasion de son territoire. Dimanche 20 août, un groupe de hackers a conduit l'attaque pour tenter de voler des informations sur les exercices.


Face aux manœuvres militaires, Pyongyang a montré son désaccord, : ce lundi, le leader nord-coréen Kim Jong-un est apparu dans la presse nord-coréenne en train d’inspecter un test de missile de croisière a partir d'un navire de guerre. La Corée du Nord manque rarement de créativité lorsqu’il s’agit de perturber les manœuvres militaires conjointes entre Séoul et Washington.

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Avant le début des manoeuvres le dimanche, la police sud-coréenne a annoncé que : Kimsuky, l’un des nombreux groupes de hackers de Pyongyang, aurait conduit l'attaque contre du personnel travaillant au centre de simulation des exercices militaires. 

Pas d'information sensible n’aurait été dérobée, lors de cette cyberattaque conduite grâce au technique dite de l'hameçonnage. Les hackers envoient des séries de mails en apparence anodins avec des liens capables d’installer des virus si un employé clique dessus. La police sud-coréenne et l’armée américaine accusent ce groupe de hackers, parce que l’adresse IP utilisée correspond à celle d’une attaque précédente de 2014 qui lui avait déjà été attribuée.

Bien que la Corée du Nord nie toute l'implication

Le groupe Kimsuky semble être spécialisé par le renseignement d'après Washington, ciblant des think tanks, des industriels, le secteur nucléaire, et cette fois des opérations militaires. D’autres groupes aussi de hackers sont eux à la recherche de devises. Ils on estime qu’ils auraient volé plus de 3 milliards de dollars en cryptomonnaies ces cinq dernières années. L'outil important pour financer le programme nucléaire et balistique du régime. 

Si la Corée du Nord nie toute implication à ces cyberactivités, elle reste très active au domaine militaire. Les renseignements sud-coréens estiment que Pyongyang devrait conduire de nouveaux tirs de missiles aux prochaines semaines.