#Niger. Il governo italiano ha deciso di offrire ai nostri concittadini presenti a Niamey la possibilità di lasciare la città con un volo speciale per l’Italia. L'Ambasciata a Niamey resterà aperta e operativa, anche per contribuire agli sforzi di mediazione un corso.
— Antonio Tajani (@Antonio_Tajani) August 1, 2023
La France de son côté, justifie sa décision par des violences qui ont eu lieu contre leur ambassade avant-hier et la fermeture de l'espace aérien qui laisse nos compatriotes sans possibilité de quitter le pays par leurs propres moyens.
L'ambassade avait indiqué dans son message adressé directement à ses ressortissants sur place, que l'opération fait l'objet d'une coordination avec des forces nigériennes.
Le général Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de la revue Défense nationale, joint par RFI, explique : Il va falloir utiliser des installations aéroportuaires de Niamey. Pour dire il est préférable d'avoir un accord avec les autorités locales même si, bien sûr, derrière, il y a le contexte du putsch pour que cette évacuation se fasse en toute sécurité. Il appartient aux autorités nigériennes de garantir la sécurité de l'évacuation des ressortissants français et également européens. Et bien que la France, elle, se charge de l'évacuation par voie aérienne vers un pays tiers, un pays où ils seront en sécurité avant de rentrer éventuellement vers la métropole.
Il ajoute : Cette opération elle est complexe parce qu'il faut bien sûr garantir la sécurité des ressortissants. Mais surtout, il faut évacuer les ressortissants des différents lieux où ils vivent dans Niamey. Et c'est pour ça qu'il est indispensable d'avoir le feu vert des autorités nigériennes pour que cette partie, qui est la plus délicat,en plus se faire en toute sécurité.
Il conclut au sujet de cette opération : ça peut prendre en fait quand même 2 ou 3 jours en fonction du nombre d'avions disponibles et surtout de la capacité des personnes à évacue de rejoindre des lieux sécurisés, notamment l'aéroport. Normalement, cela a déjà été préparé, anticipé. Et maintenant, tout va dépendre de l'exécution et surtout de l'attitude des autorités nigériennes, et puis aussi bien sûr de la population de Niamey.
Le groupe nucléaire Orano compte poursuivre leurs activités opérationnelles sur place
A son côté, l'entreprise Orano (ex-Areva), qui exploite plusieurs gisements d'uranium au nord-ouest du Niger, indique à RFI qu’à ce stade ses activités opérationnelles sur place se poursuivent. Le groupe nucléaire évoque une dizaine de collaborateurs étrangers qui pourraient être concernés et évacués s'ils le souhaitent mais rappelle que : 99% de collaborateurs sont nigériens, et même que la présence des expatriés ne conditionne pas la continuité des activités.
Depuis 2021 le Niger n'est plus le premier fournisseur d'uranium du continent européen mais il représente tout de même encore près du quart des importations européennes de ce combustible indispensable au fonctionnement des centrales nucléaires.